Speaker 1:
Bonjour, prenons une pause café croissant et apprenons ensemble le français. Aujourd'hui, on parle d'une nouvelle série francophone qui s'appelle Empathie. La première chose hyper intéressante, c'est que cette série vient du Canada, donc elle est en français québécois. Et ça, c'est une vraie nouveauté pour moi parce que je n'avais jamais regardé de films ou de séries en québécois avant. Il y a deux personnages français dans la série et tous les autres sont canadiens. Entre la France et le Canada, on parle des français différents. Généralement, en France, on comprend le québécois mais parfois, les expressions sont tellement inconnues en France que, dans la série, ils ont mis des sous-titres par moment pour traduire en français ce qui est dit en québécois. J'ai presque fini de regarder cette série, Empathie, donc je vous explique de quoi ça parle. On suit l'histoire de Suzanne Bien Aimé, une psychiatre. Elle commence un nouveau travail dans un hôpital psychiatrique. Psychiatrique, c'est un mot compliqué pour dire un hôpital qui s'occupe de maladies mentales. Les patients d'un hôpital psychiatrique ont besoin d'aide pour des problèmes mentaux, des problèmes dans leur tête. Dans cet hôpital, Suzanne rencontre des patients très différents, des collègues et notamment un collègue qui s'appelle Mortimer. Et Mortimer est joué par Thomas Ngijol, un humoriste français qui est très connu en France. Ils vont travailler ensemble mais aussi faire face à leurs propres histoires. Au fil des épisodes, on découvre des maladies, les peurs et les vies de ces différents personnages et aussi comment Suzanne et Mortimer avancent dans cet univers. La série explore plusieurs thèmes forts, notamment la santé mentale et la psychiatrie. C'est pas juste un décor, c'est pas juste en fond, c'est vraiment le cœur de la série. Il y a aussi le thème de l'empathie. Comme le dit le titre, la série montre ce que ça veut dire d'être empathique. Etre empathique, c'est de comprendre les émotions des autres, de se mettre à leur place, de les écouter et d'écouter aussi ses propres émotions. Il y a aussi le thème du passé et de ses effets sur le présent. Suzanne et Mortimer ont chacun un passé et il influence leur travail. On découvre aussi le travail dans un hôpital psychiatrique avec ses défis, ses contraintes, les différentes crises auxquelles il faut faire face. J'aime beaucoup cette série parce qu'elle ne fait pas que montrer la maladie ou la souffrance. Elle montre vraiment l'humain derrière. Le fait que Suzanne, le personnage principal, soit à la fois forte et fragile, ça la rend très proche, on la comprend mieux. Et le duo Suzanne Mortimer fonctionne bien. J'ai aussi trouvé que le ton était très réussi. Parfois il est dramatique, parfois il est léger, mais toujours respectueux. Il y a toujours beaucoup de respect. On n'a pas l'impression d'être devant un documentaire froid. Au contraire, c'est très vivant. Par exemple, le personnage de Jacques Dallaire, qui est un patient de l'hôpital, un patient assez âgé qui a une maladie mentale, ce personnage est extrêmement bien joué par l'acteur et il est aussi très bien écrit dans le scénario. Ce n'est pas le cliché d'un malade, c'est pas un stéréotype, c'est vraiment un personnage complexe avec beaucoup d'émotions différentes et qui a une vraie profondeur. C'est rare qu'on parle de santé mentale et de sujets aussi lourds que ceux qui sont dans la série. Avec en plus des cas vraiment extrêmes, et je trouve que cette série le fait avec beaucoup de douceur, d'humanité, d'espoir, d'humour aussi. Le ton est parfois assez léger, humoristique, il y a des blagues, parfois on a envie de pleurer et parfois on rit vraiment aussi. Je vous recommande vivement de regarder cette série. Et en plus, elle vous fera découvrir ou améliorer votre Français canadien. Merci d'avoir écouté cet épisode ! C'était Elo dans La Pause Café Croissant. À demain pour un nouvel épisode !